C’est incontestable. Le récent avènement de la “Fintech” (ndlr:Technologie Financière) a impulsé une nouvelle dynamique au sein du microcosme de la finance française, souvent critiquée pour son imperméabilité au changement. Mais non contente d’avoir permis de changer la manière de voir la finance, la Fintech a également provoqué l’émergence de nouvelles opportunités business, davantage en phase avec les pratiques des utilisateurs et consommateurs. 

Evidemment, nous pouvons attester de ce vent d’air frais, puisque celui-ci a justement soufflé aux oreilles de notre chère fondatrice, Céline Lazorthes, l’idée de Leetchi. Autrement dit, l’idée d’une plateforme tournée vers l’entraide, le partage de bons moments (et de cagnottes !). Mais bien plus qu’un épiphénomène initié par quelques esprits fertiles, le remodelage de la finance semble être bien plus qu’amorcé. Pour cause, il répond à un besoin plus large exprimé dans la société. Explications.

 

Un intérêt pour l’innovation !

Bien souvent, au sein du microcosme financier français (banque privée, fond d’investissement, banque publique etc), on confronte deux visions caricaturales lorsqu’on aborde dans une même phrase les startups et les grands groupes. D’un côté nous aurions des startups agiles, ouvertes; Et de l’autre côté, des grands groupes riches, opportunistes… mais has-been et en manque de solution disruptive.

Pourtant- eu égard à l’arrivée de nouveaux acteurs de l’écosystème startup français et à la prise en considération des nouvelles habitudes des utilisateurs- cette dichotomie serait en passe de devenir de l’histoire ancienne.

Pour cause, à l’instar du Crédit Mutuel Arkea ayant placé leur billes dans de nouveaux acteurs financiers divers et variés tels que Fortuneo, Budget Insight, Leetchi ou encore Pumpkin, les groupes bancaires réfléchissent de plus en terme de “Hub financier” et non plus de “simples” institutions financières arc-boutées sur leur schémas d’antan. Bref, ces derniers repensent leur modèle et s’ouvrent à des idées “neuves”, lesquelles sont portées par l’écosystème start-up français.

Le résultat de ce changement de paradigme ? Un bond en avant des investissement des groupes bancaires pour les Fintech françaises. (Un phénomène dont on avait déjà abordé les prémices il y a 4 ans )

Pour cause, l’année dernière, les Fintech françaises ont levé un total de 365 millions d’euros au cours de l’année dernière à travers 72 opérations (source: La Tribune). Des chiffres qui seront vraisemblablement en hausse à la fin de l’exercice 2019 et qui traduisent un véritable attrait pour la Fintech (cf: le montant des fonds levés par les Fintech était de 5 Millions en 2010). D’ailleurs, les acteurs de la finance le concèdent sans le moindre doute: compte tenu de la mutation numérique traversant le secteur bancaire, les grands groupes devront nourrir leur appétence pour la Fintech pour continuer à exister.

Mais comment expliquer ce revirement de situation ?

 

L’utilisateur au centre du jeu

Utilisateurs avec de nouvelles habitudes de consommation

Evidemment, l’on pourrait imputer cette évolution à d’autres facteurs de natures divers et variés tels que l’innovation, le contexte économique ou encore l’affirmation de nouveaux acteurs français qui “comptent” dans l’impitoyable univers des start-up. Pour autant, il apparaît clair que le développement des nouveaux modes de consommation conjugués à la sensibilité des français aux nouvelles solutions de paiement dématérialisé jouent un rôle moteur. Aujourd’hui les transactions entre tiers se sont démocratisées. Les français ont envie d’échanger de l’argent simplement, sans prises de têtes, que ce soit pour financer un projet qui leur tient à cœur, fêter le départ de leur collègues ou encore rembourser le café généreusement offert par un ami. Bref, ils ont désormais de nouveaux besoins et il s’agit désormais pour eux de trouver les solutions adaptées et permettant de réaliser sans la moindre contrainte ceux-ci. 

Loin d’être une simple vue de l’esprit, l’application de ces nouvelles pratiques sont d’ores et déjà observables… et quantifiables ! En effet, selon un sondage de Visa, 30% des consommateurs français utilisent un smartphone ou une tablette pour envoyer de l’argent à des proches (source: Les Échos). Un chiffre en dessous de la moyenne européenne, mais qui pourrait connaître une hausse grâce aux millennials. Pour cause, 77% des Français de 18 à 34 ans s’identifient comme des « utilisateurs réguliers » des paiements digitaux (source: Les Échos).

Bref, le renouveau du microcosme financier semble enclenché et l’heure est au déploiement de nouveaux services adaptés aux usages qu’il permet. Nous voilà donc dans une phase d’innovation continue…Et Leetchi compte bien en être en mettant en avant des valeurs telles que la générosité, le partage et la solidarité !